Théau de SAMSARA (00:00.751)
salut Simon
Simon (00:02.78)
Salut Théau !
Théau de SAMSARA (00:04.462)
Alors, tu es le fondateur de Pomelo. T'es aussi porteur de la Flamme Olympique. Tu pourrais nous en parler. C'est hyper intéressant. Comme d'hab dans ce podcast, on aime bien passer un petit peu outre ce qu'on voit sur LinkedIn. Moi, ce qui m'intéresserait, c'est que tu nous racontes vraiment ton parcours. Comment ça a commencé. Puis tu peux remonter aussi loin que tu penses nécessaire. Si tu veux nous raconter où tu es né, où tu as grandi, vas-y. Voilà, on veut tout savoir sur toi.
Simon (00:13.788)
...
Simon (00:35.42)
Merci Théau, merci de m'inviter. Ça fait toujours plaisir vraiment de donner son expérience d'entrepreneur et puis de gérant d'agence parce que je pense que le parcours d'entrepreneur dans ce secteur-là, c'est vraiment quelque chose de particulier. Les gens ne comprennent pas forcément d'ailleurs ce qu'on fait et donc c'est un plaisir de pouvoir en parler, en parler à des personnes qui connaissent ça ou des personnes qui connaissent un peu moins ça et de donner un retour d'expérience. C'est le mien, mais en tout cas, j'espère qu'il sera utile. Voilà.
Donc, merci Théau pour ça. Alors, pour me présenter rapidement, moi, je m'appelle Simon Cohen. Je suis le fondateur, cofondateur de Pomelo Factory. On est une agence de stratégie de contenu. Donc, je pourrai revenir là-dessus par la suite pour expliquer qu'est-ce qu'on fait exactement. J'ai 28 ans, je suis ingénieur et en fait, très tôt, j'ai entrepris puisque dès que j'étais à l'école, en fait...
J'ai eu un parcours assez classique, disons académique en France, puisque j'ai fait un parcours généraliste, ensuite j'ai fait une prépa, après j'ai fait une école d'ingénieur, et puis quand j'étais à l'école, je me suis dit, j'ai envie de monter un business. Je ne savais pas du tout ce que je voulais faire, mais je me suis dit, j'ai envie de monter un business. Je me suis lancé sur différents projets, avec des associés différents, dans des secteurs différents aussi.
la formation dans la food, dans l'entertainment, dans la création de contenu aussi. Et puis, ces projets, j'ai travaillé dessus pendant quatre à six mois. Et en fait, à chaque fois, j'ai appris plein de choses, mais je me rendais compte que ça prenait pas forcément la mayonnaise. Après, j'étais étudiant, donc ça me posait aucun problème. Puis après l'école, pour expliquer aussi, moi, j'ai travaillé dans des entreprises.
des grandes entreprises comme SAP par exemple à Paris. Mais j'ai travaillé aussi en startup sur des sujets très tech, en data science à New York. J'ai bossé à Sao Paulo aussi dans une boîte en tant que business dev, business développeur. Donc j'ai pu voir vraiment m'imprégner de l'entrepreneuriat dans des secteurs assez différents. Voilà, donc ça c'était un peu mon parcours. Et avant de lancer Pomelo. Et Pomelo, donc du coup, j'ai créé ça de toute pièce avec mon associé Igal Saba.
Simon (02:56.028)
Donc Igal est un peu plus âgé que moi et lui il a fait un parcours plutôt de production, donc vraiment production vidéo. Quand je l'ai rencontré il travaillait en agence, dans une agence, une grosse agence parisienne. Et puis voilà, moi j'étais ouvert à créer un business dans ce secteur -là. Pourquoi dans ce secteur -là ? C'est qu'après avoir travaillé sur différents projets qui ont plus ou moins pas abouti, voilà.
Je pense que le plus loin où on est allé, c'est de vendre, d'aller pitcher à Disney. Voilà, c'était un projet dans la formation et c'était vraiment top. Entre la formation et l'entertainment, on est allé pitcher dans les HQ de Disney, ça c'était vraiment top. Bon, j'ai rencontré mon associé, moi j'avais un fort attrait pour la création de contenu parce que je faisais de la vidéo depuis que j'étais tout petit. J'ai dit ça, j'ai commencé à 12 ans le montage sur 1ère Pro, donc c'est vraiment...
Théau de SAMSARA (03:29.517)
Ok.
Simon (03:52.572)
un sujet qui me passionnait plutôt sur la partie cinéma et en fait je suis revenu à ces bases, back to basics, je me suis dit j'ai envie de lancer un business dans quelque chose que je connais avec un produit qui me parle et quelque chose qui est assez tangible donc de sujets assez tech à la base je suis revenu sur des choses plus qui ont trait au service et donc voilà en clair monter une agence de création de contenu.
et à la base c'était création vidéo, purement vidéo donc j'ai rencontré Igal et puis on a pris un café à Bastille c'était en 2019 c'était en octobre 2019 on s'est rencontré, on s'est dit ce qu'on voulait faire chacun. Je pense que ce qui est important c'est l'ambition des deux personnes : est-ce qu'elles sont parallèles, est-ce qu'elles vont dans la même direction ou est-ce qu'elles vont dans des directions qui ne se rejoignent pas ?
Donc on s'est rendu compte qu'on avait la même ambition. On voulait un peu hacker le game dans la création de contenu. Et on s'est lancé très rapidement en fait. On a monté Pomelo directement. On a eu des clients qui faisaient partie de notre réseau. Et puis donc les premiers clients... Le pitch de base c'était une plateforme... c'est drôle de revenir là -dessus parce que ça fait quatre ans et demi du coup mais...
Théau de SAMSARA (04:56.395)
OK.
Théau de SAMSARA (05:08.075)
C'était quoi le pitch de base ?
Simon (05:19.196)
À la base, c'était une plateforme où vous avez une demande et puis nous, derrière, on se débrouille en fait pour y répondre. Donc, vous voulez faire... C'était très orienté, c'était vraiment très productisé. C'était vraiment, vous voulez faire une vidéo de présentation, vous voulez faire un motion design, vous voulez faire un live event, vous voulez faire un enregistrement de podcast. Voilà, on peut le faire. On trouve les personnes pour le faire partout. Donc ça, c'était important. Il y avait le sujet du local.
et en fait on s'est lancé là-dessus mais on s'est rendu compte qu'il fallait faire du sur-mesure. On était obligé parce que nos clients nous demandaient des choses vraiment sur-mesure. Donc les offres productisées c'était super dur en fait à vendre. Voilà, donc on s'est lancé.
Théau de SAMSARA (06:04.043)
Ça c'est hyper intéressant parce qu'on est quand même dans un pays où on conseille de se nicher, de se productiser. Vous avez commencé directement comme ça et vous en êtes revenu. Est-ce qu'aujourd'hui, après quelques années, il y a quand même un peu cette vision catalogue où même si vous en êtes partie sur-mesure, il y a quand même des tarifs standards, etc. Ou est-ce qu'en fait non, dans votre niche en particulier, ça ne s'adapte pas ?
Simon (06:27.612)
En fait, quand tu es une agence de stratégie ou création de contenu, j'expliquerai la stratégie de contenu par la suite, mais justement il y a plusieurs voies possibles. En fait, tu peux prendre une voie de vraiment surétagère, tu peux dire voilà on fait ça, on fait ça, on fait ça, et il y a pas mal d'acteurs dans le secteur qui font ça, donc ils proposent vraiment des choses productivisées, ou tu peux aller plus sur du conseil et de l'accompagnement, et là tu vas être sur du sur-mesure, tu vas être sur des paniers moyens qui sont plus importants, tu vas être sur de l'accompagnement long terme.
et ce qui permet d'apporter en fait cette dimension, en fait ton intelligence. Donc voilà, au début, on a testé différentes choses. On s'est rendu compte qu'on voulait... On voulait, hacker le game comme je disais, en fait, on voulait innover dans le secteur de la production vidéo. Parce que c'est un secteur qu'on connaissait très bien, mon associé et moi. Parce qu'on est autodidacte, parce qu'on a vraiment appris par nous-mêmes, on a utilisé ces logiciels pendant une dizaine d'années, on a vu leur évolution aussi.
et ça c'était avant le Covid. Et en fait, on s'est rendu compte qu'il y avait beaucoup de process qu'on pouvait simplifier. Donc au départ, la proposition de valeur de Pomelo Factory, c'était ça. C'était justement Pomelo Factory. Donc une content factory. On crée du contenu à la demande très rapidement, de façon vraiment ultra réactive. On a des chefs de projet qui sont là pour répondre à la demande et puis vous proposer les choses.
On a jamais fait du low cost, je pense que c'est important de le dire, mais quand tu tires les prix vers le bas, il y a toujours des gens qui vont avoir des prix plus bas. Donc si ta proposition de valeur c'est de dire on est les moins chers, finalement, tu es toujours battu. Et après, si toi tu vas impacter tes marges, tu vas pas tenir dans la durée. Et puis en fait, tu seras toujours battu, même par des agences au Bangladesh ou en Chine. En fait, tu auras toujours moins cher que toi. Et...
et tu ne pourras pas tenir sur la durée. Donc le low cost n'est pas une option. Après, du coup, c'est qu'est-ce que tu proposes. Donc quand tu es une agence, tu vas pouvoir proposer de la créativité. Tu vas pouvoir proposer une idée, une idée qui est incroyable, une idée de dingue. Tu vas pouvoir proposer un accompagnement avec des chefs de projet qui sont au top. Voilà, il y a différentes approches possibles. Mais en tout cas, pour répondre à ta question de départ, quelle direction on a prise, au départ, en fait, on est parti sur des choses vraiment sur-étagères.
Simon (08:52.444)
on fait du motion design, c'était quoi ? motion design, un format immersion, donc un format de vidéo témoignage un peu avec des plans d'illustration et du motion design parce qu'on adore le motion design donc motion, on avait un format immersion
Théau de SAMSARA (09:06.537)
Pour les gens comme moi qui connaissent rien, c'est quoi le motion design ?
Simon (09:10.172)
il faut peut-être que je revienne à ça à la base. Motion design, c'est des animations graphiques. Donc dans une vidéo, soit tu as une vidéo, par exemple là, on est filmé, tu vois, il y a une caméra qui nous filme, soit tu as des images qui sont générées par ordinateur. Alors il y a vraiment différentes techniques possibles parce que tu peux partir sur du crayonné, tu peux partir sur des personnages animés, tu vois. Tu peux faire, il y a beaucoup de pubs, par exemple dans les fintech, et on travaille beaucoup pour les fintech.
où tu vas avoir par exemple des cartes bancaires qui sont animées avec du texte qui apparaît, l'offre, en général c'est couplé avec de la musique c'est ce genre en fait de vidéos là qui sont pas des vidéos tournées c'est des vidéos en motion design
Théau de SAMSARA (09:52.713)
Ok. Ok très bien.
Simon (09:57.404)
Alors du coup ce que je disais c'est qu'on avait vraiment des offres productivisées à la base avec aussi on faisait du live event parce qu'on avait ces techniques là qu'on vendait déjà enfin qui se vendent bien sur étagère et puis et puis on faisait du snack content aussi donc réseaux sociaux voilà il y a eu pas mal d'offres qu'on a proposées chez Pomelo pendant quatre ans et demi... En même temps c'est long quatre ans et demi, il se passe beaucoup de choses
on a lancé en parallèle de Pomelo, enfin au sein de Pomelo, on a lancé un produit tech qui s'appelle derush.io donc c'est toujours disponible vous pouvez aller voir aussi mais moi c'est mon background d'ingénieur couplé à celui d'un commercial hors pair comme mon associé que je salue d'ailleurs qui en fait nous a permis de lancer derush.io donc pendant un an et demi moi je bossais sur cette techno cette techno
Théau de SAMSARA (10:32.264)
J'ai envie de poser la question.
Simon (10:53.628)
je dois dire révolutionnaire avant qu'arrive l'IA, avant qu'arrivent les nouveaux process d'adobe, d’Apple, vraiment les nouveaux logiciels de montage où aujourd'hui, évidemment tu gagnes énormément de temps. Mais il y a cinq ans, ce n'était pas du tout comme ça. Et donc en deux mots, ce que Derush proposait, ce qu'il propose toujours, c'est de simplifier la création de contenus vidéo ou podcast grâce à de la reconnaissance vocale.
Théau de SAMSARA (11:08.68)
Et quoi ?
Simon (11:23.26)
Donc là, par exemple, on fait une interview, l'interview elle est transcrite automatiquement. Donc là, il y avait de l'IA et de la reconnaissance vocale. Ensuite, tu peux collaborer sur cette transcription. Donc par exemple, dans une agence ou dans un média, par exemple, il y a le journaliste qui va pouvoir retravailler les phrases, les mettre dans l'ordre qu'il veut, auquel veut, et puis chercher les points d'intérêt, noter des points d'intérêt au sein de l'interview. Et toutes les modifications qui sont faites sur le texte...
elles sont directement rebalancées, opérées sur la vidéo. Ce qui fait que tu fais un montage à partir du texte et à partir des idées. Et ça c'est essentiel. Donc ça fait gagner 30 à 40 % de temps aux journalistes et aux monteurs. Et ça on en a été très fiers. Bon, il se trouve que ce produit on a arrêté parce qu'on a eu de la concurrence très très forte d'Adobe en 2021 quand ils ont lancé leur nouvelle version de première pro et là on s'est dit bah en fait on fait pas le poids et on est...
on s'est concentré, focalisé sur un modèle d'agence où là on a proposé des nouvelles offres, on est allé de l'avant sur... En fait, on a bombardé sur la com, sur les offres qu'on proposait, on a recruté à ce moment-là, on a eu des nouveaux clients où on leur proposait beaucoup plus d'accompagnement aussi et c'est là qu'en fait, on a capitalisé sur le modèle d'agence.
Théau de SAMSARA (12:45.064)
Je te coupe, enfin je fais une petite parenthèse, c'est hyper intéressant ce que tu dis. Il y a beaucoup de personnes qui lancent des agences et ont un peu un rêve de dire j'utilise l'agence, le cash flow. Une agence, c'est quand même un avantage, c'est un business de cash flow. Donc tu génères l'argent et tu peux peut-être le faire dans un business plus risqué qui peut-être un business de SaaS. Il y en a beaucoup qui rêvent de faire ça. Pour toi, tu avais en plus les compétences techniques pour le faire. Donc ça, c'est quand même hyper intéressant comme double casquette. Mais du coup, tu as eu cette conclusion de dire.
on a fait un truc de ouf mais on s'est fait concurrencer par un mastodonte et on fait pas le poids et là je trouve c'est hyper intéressant et ça fait un peu remettre les pieds sur terre, on se dit moi aussi j'ai plein d'idées de SaaS etc mais faut pas oublier qu'avec une agence ta concurrence elle est locale, avec un SaaS ta concurrence elle est internationale, elle est illimitée et t'as tous ces trucs de si un mastodonte le fait ou si l'IA change, la vitesse où ça change demain ils peuvent faire un truc où on n'est même pas prêt
C'est génial d'avoir réussi à faire un produit qui marchait, qui était en plus dans la tendance. Si l'on fait, c'est qu'il y avait un besoin. Un bon rappel pour ce côté, le modèle d'agence avec toutes les problématiques qu'il peut avoir. Il y a beaucoup d'humains, beaucoup de management, beaucoup de choses qui sont dures. C'est dur pour le fondateur de s'extirper de l'opérationnel, etc.
Faut pas oublier que même le modèle qui fait rêver tout le monde, l'abonnement, le truc automatique, le SaaS et tout, a aussi ses problématiques et tu l'as vécu en live.
Simon (14:22.3)
Ouais, mais j'adore justement que tu te dises ça parce que ça me permet de parler de l'IA. Aujourd'hui, pour ceux qui se lancent, ceux qui veulent monter une agence, en fait, aujourd'hui, tu te dis, tu peux tout faire avec l'IA. Tu peux créer du contenu, mais à la pelle. Et je pense que ça a rebattu les cartes aussi. Donc c'est le début, mais ça rebat vraiment les cartes. Et en fait, quand tu te lances dans ce secteur là, tu peux te dire, moi, je vais monter un business, une agence où tout est simple, processé.
productisé, les gens viennent, ils achètent une vidéo parce que nous c'était principalement de la vidéo au départ, ils achètent une vidéo, ils vont dans... ils arrivent dans le panier, ils payent et puis basta. Donc c'est en fait ce que j'appelle du contenu comme commodité. En fait c'est pas le cas, c'est souvent pas le cas parce que pour les paniers moyens qu'on a, quand tu parles de plusieurs milliers d'euros...
pour une vidéo, même la plus basique possible, et bien en fait, il y a toujours une réflexion. Et tu dois te dire qui achète la vidéo. Est-ce que la personne qui va se renseigner sur ton agence, c'est la personne qui va payer, qui va mettre la carte bancaire ? C'est pas forcément la même en fait. Donc qui est ton interlocuteur et comment est-ce que tu vas lui vendre ton contenu, ton accompagnement, comment est-ce que tu vas lui vendre tout ça ? En fait, c'est un métier d'humain avant tout.
Et donc, il faut réussir à convaincre les personnes, il faut réussir à les embarquer avec toi dans tes idées créatives, ils viennent pour l'aspect créatif. Et ensuite, tu vas pouvoir leur vendre ça. Donc le côté sur-étagère, il y en a qui arrivent à le faire, mais en général, c'est des paniers moyens qui sont plus bas. Et t'as très peu de connaissances de ton client, en fait. Je donne un exemple, par exemple...
Je caricature mais ton client il te dit enfin tu obtiens une demande sur le site je veux une bannière 16/9 pour mes réseaux sociaux avec ceci donc avec un logo en bas à gauche avec un titre en haut à droite voilà ça c'est un modèle très très simple de bannière et puis ça coûte tant il paye tu lui fais la bannière t'as aucune interaction avec ton client et puis derrière tu sais même pas s'il va revenir vers toi donc nous c'est pas quelque chose qu'on propose
Simon (16:41.852)
mais même si c'est quelque chose de plus étoffé avec de la vidéo, du motion design voilà et ben en fait ça va être la même chose ça va être du one shot ça va être peu cher tu vas essayer de le faire dans les temps mais derrière tu n'as pas de reward en fait donc c'est ça le problème c'est pour ça que nous...
Théau de SAMSARA (16:56.133)
Et au-delà du fait que tu n'as pas un reward en tant que... On va désigner un petit peu des gages du coup à chaque fois ça va faire ça mais en tant que fondateur tu as peut -être non seulement moins de reward mais en plus tu disais à juste titre, attention l'IA arrive et rebat les cartes. Nous en SEO on voit exactement la même chose qui est que le content as a commodity comme tu as dit aujourd'hui ça n'a plus aucune valeur parce que quand tu peux quand on a vu par exemple toute la rédaction pas chère faite dans les pays...
externaliser, ça n'empêche pas cher, ça y est ils n'ont plus de boulot parce que l'IA fait mieux et donc aujourd'hui si tu veux être une agence ce que tu dois vendre c'est tes idées, la relation client, le fait que tu t'intéresses vraiment à cette personne, que tu lui fais passer un bon moment, une bonne expérience d'achat et de suivi etc et qu'il a quelqu'un sur qui il peut compter parce que si tu te bats avec la guerre des prix tu vas perdre à cause de la technologie, à cause de l'IA etc.
Donc aujourd'hui, je pense qu'il ne faut pas... Déjà qu'avant on disait qu'il ne faut pas être bloqué dans un marché, il ne faut pas être bloqué au milieu si tu n'es ni cher ni pas cher. Donc en fait, tu n'es pas au milieu de la personne. Maintenant, je pense que sur certains métiers, l'IA arrive et où globalement la technologie a toujours fait ça, remonte en fait à la barre de la qualité. Et si tu es sur le pas cher, aujourd'hui ça devient dangereux. Les agences où tu as des vrais humains derrière, tu ne peux pas être sur du pas cher, tu dois être sur du service. Comme tu dis, le service, c'est s'intéresser à la personne.
s'intéresser aux clients, s'inscrire dans la durée et c'est un bon rappel et nous en contenu, tu vois, nous on vend des articles, ils sont chers mais on sait que si on vend pas cher, ils vont jamais ranker ou dans six mois ils vont être dérankés par les concurrents et donc tu veux... voilà les agences à mon avis partent toutes enfin sont obligées d'aller dans cette direction pour pas mourir.
Simon (18:45.148)
Ouais, là je te rejoins tout à fait. C'est super important, il y a énormément d'agences, mais il y a aussi la menace, en entrepreneuriat on va parler de menace, la menace de l'IA et aujourd'hui pour la création de contenu, c'est sûr que, enfin, aujourd'hui même je pense que ça va, tu vois, mais dans quelques années, ben en fait déjà l'image elle est impactée, la vidéo elle sera impactée, donc je suis pas là pour être alarmiste, mais en fait ce qui est important je pense...
c'est justement de montrer sa différenciation, de montrer à tes clients qu'en fait tu vas pouvoir apporter quelque chose de supplémentaire que l'IA. Et là-dessus, je suis convaincu que l'accompagnement humain et l'intelligence humaine sera toujours utile en fait, sera toujours essentielle, même dans un projet qui est produit, qui est opéré par l'IA. Donc je m'explique, dans un business, dans un business d'agence, je pense que ce qui est le plus important et ce sur quoi il faut capitaliser, c'est...
tes people, les personnes qui font partie de ton agence. Donc nous chez Pomelo aujourd'hui on est 10 personnes en interne. On a aussi une différenciation qui est très forte, c'est le fait qu'on a un réseau, une communauté, la communauté Pomelo, un réseau de 800 créatifs partout dans le monde. Ces personnes-là permettent de faire des tournages, des shootings photos, des enregistrements de podcasts à l'échelle locale. Évidemment ça combine le meilleur des deux mondes, économique et écologique puisque...
personne veut payer un déplacement de toute une équipe en avion à l'autre bout du monde pour faire ce tournage. Donc on a constitué depuis 90 et demi vraiment ce pool de créatifs qui permet comme on bosse avec des boîtes internationales de faire des enregistrements un peu partout dans le monde. Donc les people c'est super important en interne ou en externe mais en tout cas il faut vraiment capitaliser sur des talents. La deuxième chose c'est sur tes clients évidemment parce que...
tu as des clients, mais ensuite si c'est un projet one shot et que tu les revois jamais, bah ça va être super dur de retravailler avec des nouveaux clients ou retravailler avec eux. Donc il faut capitaliser sur ces clients. Nous chez Pomelo, on a travaillé avec 200 clients depuis quatre ans et demi. Donc c'est 200 clients qu'on peut réactiver, avec qui on peut retravailler, qu'on peut rappeler. Et souvent, je ne dirais pas tous, mais c'est souvent des clients avec qui on s'est très très bien entendu et qui travaillent avec nous depuis quatre ans, quatre ans et demi. Donc ça, c'est vraiment top.
Théau de SAMSARA (21:08.163)
Justement pour comprendre le besoin, je ne suis pas du tout alerte sur ces sujets de vraiment vidéo. C'est quoi la raison pour laquelle quelqu'un vient te voir et finit par prendre une vidéo ? C'est quoi la problématique classique ou le besoin ? Ou si c'est toi qui va les démarcher, comment tu leur fais prendre conscience de l'utilité ? En quoi ça peut s'inscrire dans le mix marketing ? Et après aussi du coup...
Dans ma tête, j'imagine que c'est un besoin un peu one shot. Qu'est-ce qui fait qu'ils reviennent ? Ça va être quoi un peu les raisons de revenir ? Qu'est-ce qui va changer ?
Simon (21:44.924)
Ouais. En fait, c'est plusieurs choses. Les clients viennent pour les références clients, je pense. Ça rassure de savoir qu'on bosse pour des grands groupes comme Lapos, comme AWS, comme NGI, enfin GRDF ou GRTGaz, des boîtes comme ça. Ça rassure.
Théau de SAMSARA (22:03.33)
ça c'est pourquoi ils viennent chez toi mais mais si tu vas avoir un besoin vidéo ça veut dire quoi concrètement à quoi ça sert ?
Simon (22:16.06)
Alors justement, non mais t'as tout à fait raison. En fait, je vais différencier ce qui est l'ordre du besoin et l'ordre de l'enjeu. En fait, il y a des boîtes qui vont venir te voir parce qu'elles ont un besoin. Donc on a besoin d'une vidéo. D’une vidéo pour présenter notre produit. Ça c'est, bah du coup, on peut le faire, tu vois. On a fait pour, on a fait des centaines de fois. On peut le faire, c'est simple, on sait comment faire.
Théau de SAMSARA (22:23.682)
Ok.
Théau de SAMSARA (22:35.746)
Ok.
Simon (22:44.156)
Quand on est une agence de stratégie de contenu, justement, nous on fait la stratégie de contenu, donc un mix entre la stratégie de communication et la création de contenu. On a comme concurrent des grandes agences comme TBWA, comme Publicis, comme Avass, et on va avoir des concurrents comme des boîtes de prod qui eux travaillent vraiment sur des sujets plus opérationnels. Et en fait, nous on a trouvé un mix entre les deux où on peut proposer notre intelligence et notre savoir-faire, notre expertise technique.
ce qui fait qu'on comprend bien les enjeux business et on sait les appliquer sur les contenus digitaux qu'on crée. Voilà. Donc ça, c'est pour ça qu'ils viennent nous voir en particulier. Je ne dis pas que toutes les agences doivent faire ça, mais en tout cas, il faut trouver une différenciation, il faut trouver une expertise. Parfois un secteur, il y a des agences qui sont sectorisées, nous, ce n'est pas ce qu'on a choisi de faire. Il y a des secteurs dans lesquels on est très présents, comme la tech, par exemple, comme la santé, comme la mobilité, l'énergie ou même les services B2B.
on a des super références dans ces domaines là mais voilà on peut travailler pour pour n'importe quelle boîte demain il y a une boîte qui nous dit voilà moi je fais des des sous-marins alimentés au jus de betterave on va dire ok on peut le faire parce qu'on peut on peut communiquer sur vos enjeux ce qui me fait parler des enjeux du coup parce que les boîtes qui viennent à toi d'inbound en général c'est un besoin l'outbound, enfin quand tu parles avec ton réseau quand tu vas faire de la prospection aussi
Théau de SAMSARA (23:57.666)
classique.
Théau de SAMSARA (24:03.17)
Ok.
Simon (24:12.7)
En outbound, en général, tu vas te focaliser sur les enjeux. Et là, tu vas aller voir pas forcément les personnes de la com d'ailleurs, mais les personnes qui ont des enjeux en fait, des enjeux business très forts. Et donc là, il faut avoir la capacité de comprendre leurs enjeux dans leur industrie. Donc, si tu vas parler avec l'industrie pharma et qu'ils te parlent de solutions pour solution oncologiques, par exemple, sur des sujets très, très pointus, il faut réussir à comprendre et à rentrer dans les problèmes et puis parler le même langage que ton client.
Et là tu vas parler de ses enjeux et en général répondre à un enjeu à beaucoup plus de valeur. Si tu réponds à son enjeu, si tu solves son problème, bah derrière finalement ça n'a pas de prix. Et c'est là que tu peux aller chercher de la valeur. Donc nous on est beaucoup plus sur cet apport de valeur. Comprendre les enjeux et proposer ensuite une communication qui soit adaptée. Voilà.
Théau de SAMSARA (25:04.769)
C'est hyper clair, merci. Du coup, on est bien parti sur ce sujet-là. Si on revient un peu à la création de la boîte, vous êtes deux, il y a cinq ans, vous prenez votre café, vous avez directement eu des clients par votre réseau. Comment ça évolue ? Tu te rappelles d'une mission, une mission en particulier qui avait plus de valeur, qui t'a marqué pour une raison X ou Y. Ptite anecdote. Et ensuite, combien de temps vous avez pu rester à deux ?
Quand est-ce que vous avez commencé à prendre des équipes ? J'ai bien compris que vous aviez aussi un réseau de partenaires, donc ça c'est très pratique et on est d'accord là-dessus. Mais votre premier recrutement, c'était qui ? C'était quand ? C'était pourquoi ? Et aussi comment vous gérez ce côté cash flow d'une agence ? Est-ce que je recrute par anticipation, en anticipant que le business va arriver, ou est-ce que j'attends d'avoir vraiment les moyens pour me staffer mais du coup je suis un peu débordé ? Ce côté être débordé versus avoir du cash qui rentre.
Théau de SAMSARA (26:04.192)
C'est bien, très organisé tu notes la question. Comme quoi ça me prouve que c'est pas préparé. On les envoie pas avant.
Simon (26:04.22)
ça c'est tout l'art de... Exactement. Ouais non parce que sinon je pars dans tous les sens donc... Bah ça c'est... Hein ? C'est pas du tout préparé hein. On a échangé 5 minutes ensemble avant mais voilà. Pour répondre à ta question et je vais essayer d'être sharp, mais c'est vrai qu'au début on s'est dit ok, on se lance. On a eu nos premiers projets donc au début c'est un peu fake it till you make it parce que t'as pas d'équipe.
Parce que tu sais faire. Bon alors nous on savait faire quand même mais on faisait nous même avec nos petites mains. Donc c'est fake it until you make it parce que t'as pas de référence. Donc il faut très rapidement te créer un portefeuille de référence. Voilà il y a eu des petits couacs. Il y a toujours des couacs dans la production parce que de toute façon il y a des aléas en fait du direct, il y a des aléas de production, d'organisation, de clients, de météo. Je peux te citer mais tellement de...
d'exemples où en fait ça s'est pas passé comme prévu et il faut savoir justement être bien organisé pour pouvoir rebondir. Je pense notamment à un projet qu'on avait fait pour une marque d'outfit pour le vélo. Voilà on les a bien lancé et quand le vélo justement prenait, battait son plein à Paris, commençait à battre son plein, bah en fait tout le monde voulait s'équiper de nouveaux habits justement pour...
afin qu'ils soient adaptés au vélo. Et donc on les a aidés justement sur leur lancement, sur leur crowdfunding, sur leur content, leur campagne digitale. Et en fait, on a fait des pubs dans la rue, on a filmé sans autorisation, on s'est pris la police sur le dos à 23 heures sur un tournage, qui nous ont interdit en fait de poser la caméra. Il faut savoir qu'à Paris, il y a besoin d'autorisation pour filmer dans la rue. Et donc on n'avait pas le droit de poser la caméra, le pied de caméra dans la rue.
et donc ils nous ont interdit de tourner donc nous on est allé à l'autre bout de Paris dans un autre arrondissement pour pas se faire choper et puis pouvoir retourner en fait les scènes qu'on faisait à vélo sachant qu'on filmait à l'arrière d'une camionnette parce qu'on filmait à vélo donc il fallait qu'on puisse avoir tout le matos à l'arrière d'une camionnette finalement ça s'est très bien passé mais c'est vrai que c'est le genre de truc tu te dis
c'est embêtant vraiment si tu te fais chopper, si tu dois atténuer ton tournage, etc. Donc il y a toujours des aléas. Après sur le recrutement, le recrutement il se fait au fur et à mesure, je pense. La différence entre une agence et une startup, c'est que en fait, t'es sur... en général, sur fonds propres. Tu commences, tu vends des projets, tu gères ta marge et derrière, c'est ce qui te permet d'être rentable.
Une startup, tu vas lever de l'argent sur une idée. Donc c'est très spéculatif. T'as juste une idée, t'as du charisme et tu vas aller chercher des investisseurs et t'as un POC. En général, t'as un Proof of Concept, mais qui va te permettre derrière de lever des centaines de milliers d'euros ou des millions d'euros pour pouvoir développer ton équipe, ton produit, ton marketing, etc. Donc là, c'est très, très différent comme modèle. Donc c'est aussi le parallèle entre Derrush et Pomelo. Le modèle était totalement différent.
mais ton recrutement, tu es obligé de le faire au fur et à mesure. Si tu n'as pas d'aide extérieure, nous c'était le cas, en fait, on a lancé la boîte Igal et moi et puis on a fonctionné sur fonds propres, donc avec aucun apport extérieur. Nos premiers projets ont permis d'investir dans l'avenir de Pomelo. Donc, comment est-ce que tu fais tes recrutements ? En général, quand tu commences à être surstaffé, enfin, tu as trop de boulot.
et bien tu te rends compte en faisant des petits calculs que tu peux recruter des équivalents en plein. Par exemple, tu sais pas, un créatif, un freelance qui travaille un certain nombre d'heures par semaine ou dans le mois, tu te rends compte que si tu l'avais recruté, tu aurais économisé. Et dans ce cas-là, alors il faut qu'on télécharge et tout ça, mais dans ce cas-là, à partir du moment où tu arrives à débloquer un équivalent en plein, et bien tu le recrutes.
Théau de SAMSARA (30:14.527)
tu recrutes si tu veux. Après ce que je veux dire c'est tu parles des charges en plus, il y a aussi des charges mentales en plus, il y a le fait qu'il faut recruter la bonne personne, il ne faut pas se planter, il n'y a plus de même dynamique. C'est un sujet qui me fait beaucoup réfléchir sur le fait qu'à partir du moment où quelqu'un est freelance et est automotivé, quelqu'un est employé, c'est ton job de le motiver. Tu as senti un peu ce moment et comment tu l'as géré.
Simon (30:39.612)
Bien sûr.
Simon (30:43.548)
Ouais, carrément. Ça en fait c'est le modèle d'agence que nous on a choisi mais je peux t'en citer plein autour de nous qui ont décidé d'être seuls à bord du bateau et ou deux en tout cas et juste d'avoir des freelances avec lesquelles ils travaillent. Fiables, plus chers mais disponibles quand il le faut et surtout qui... enfin pas forcément disponibles mais en tout cas tu trouves facilement des freelances disponibles et en tout cas qui délivrent en temps et en heure. Donc...
Ça c'est vraiment un modèle, si tu n'as pas envie de gérer des personnes, de manager des personnes, de travailler avec des personnes dans un bureau, effectivement tu passes par ce modèle-là. Mais pour moi ce n'est pas monter une entreprise que de faire ça. C'est développer des services pour des clients, mais tu ne montes pas une entreprise, tu ne capitalises pas sur des peoples, une marque, etc.
Nous, c'est pas le modèle qu'on a choisi. C'est pour ça que je parlais de recruter des équivalents entendants, recruter des personnes quand tu commences sur 1, 2, 3 mois à avoir suffisamment de demandes pour pouvoir te permettre de recruter cette personne. Evidemment, ça apporte de la charge mentale, ça demande beaucoup d'énergie aussi pour recruter les bonnes personnes. Parfois, il y a aussi des recrutements qui n'ont pas été bons.
Dans la vie d'une boîte, c'est comme ça et en fait, on s'est rendu compte après que ce n'était pas les bons recrutements. Surtout parce que la personne, elle n'avait pas les compétences et dans ce cas-là, peut-être qu'on aurait dû s'en rendre compte avant. Mais parfois, c'est juste que c'était le feat ou qu'on se rendait compte que son apport n'était pas au bon endroit. On pensait que c'était au bon endroit, mais ça ne l'était pas. Et donc, malheureusement, dans ce cas-là, il faut que tu te quittes en bon terme. C'est la meilleure chose à faire. Mais en tout cas, tu dois te quitter. Ça nous est arrivé et il faut faire avec. Donc...
Et après, la dernière chose sur le cash flow, sur cette partie-là, il faut tenir sa trésorerie d'une main de maître, super important. En fait, il y a des mois où tu vas gagner au top, tu vas finir un projet, tu vas gagner, tu vas être facturé, tu vas recevoir le montant de ton projet. Et il y a des mois où ce n'est pas le cas et ça va faire des pics. Surtout au début, tu vas avoir des pics de trésorerie.
Simon (33:06.524)
et il faut savoir le gérer et le prévoir, l'anticiper plusieurs mois à l'avance. Après quand tu as recruté des personnes, les charges c'est les mêmes tous les mois, par contre les recettes c'est pas les mêmes tous les mois. Donc il faut faire encore plus attention justement pour pas être dans un trou de trésorerie, c'est super important.
Théau de SAMSARA (33:26.877)
Ok donc toi vous aviez, enfin c'est bien, je pense que tu sais ce que tu veux et vous avez dès le début dit non mais moi c'est le modèle que j'ai choisi, ça m'intéresse, j'ai envie de construire une vraie entreprise, avoir des employés, avoir comme tu disais une team d'humains, de gens avec qui je collabore, c'est un truc que tu avais vraiment envie, tu disais tu t'imaginais dans un bureau avec des collègues etc. et justement est-ce que vous avez du bureau, comment vous vous collaborez, c'est quoi aussi ta vision sur le télétravail, tu me disais tout à l'heure que...
Tu es en open space, ça c'est hyper intéressant. Personne ne pourrait pas bosser comme ça avec du bruit autour. C'est quoi ta vision là-dessus ?
Simon (34:06.428)
Oui, bien sûr. Nous, c'est le modèle qu'on voulait monter avec Igal. On voulait créer une équipe, on voulait créer une entreprise. C'est la première entreprise qu'on crée. Donc, on voulait vraiment créer ce modèle-là et puis recruter, faire grossir Pomelo, développer avec des clients et développer avec des people. Voilà, c'est ça qu'on a fait. Donc, nous, on a des bureaux depuis le début. Alors là, je suis chez moi parce que justement, je voulais être au calme et pouvoir enregistrer ça tranquillement.
Théau de SAMSARA (34:28.7)
OK.
Simon (34:34.428)
avec toi, mais on a des bureaux depuis le début. On était dans le 5ème, donc à Cardinal de Moine, super bien loti en face de Notre-Dame pendant 3 ans et demi. Et puis comme on était en train de faire des travaux, justement, enfin déjà, on n'avait plus la place pour l'équipe. Après, donc là, on est en train de faire des travaux dans nos nouveaux locaux qui seront à Saint-Paul. Donc, j'ai envie de dire encore mieux et vraiment dans des super locaux magnifiques, très lumineux, très grands, enfin, top, vraiment top, top, top, top.
là on est en train de faire des travaux là-bas et donc temporairement on est dans des bureaux qu'on a trouvé qui sont aussi très bien mais un peu plus petits et qui sont dans le 11ème. Donc on a toujours eu des bureaux pendant le confinement on était aussi en télétravail on s'est dit qu'est-ce qu'on va faire avec Igal on s'est vraiment dit à ce moment-là mais qu'est-ce qui va se passer nous on s'était lancé six mois avant donc comment est-ce qu'on va gérer cette période là est-ce qu'on va réussir à avoir des clients est-ce qu'on va réussir à
Comment, ce qu'on va faire, on avait une petite équipe à ce moment-là mais c'était principalement des alternants. On s'est dit mais comment on va gérer cette période ? On vient de se lancer, c'est déjà là, c'est déjà le bordel en fait. Et finalement ça s'est plutôt bien passé. Et après on était très contents de retourner dans nos bureaux.
Théau de SAMSARA (35:50.555)
Ok, et donc, petite parenthèse sur le télétravail, c'est quoi votre vision ?
Simon (35:57.404)
Télé travail, on est assez flexible. On était ultra flexible au début, c'est-à-dire tu fais vraiment ce que tu veux, tu vis ta vie. On est un peu revenu là-dessus. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu dois venir chez Pomelo deux jours par semaine et après tu fais ce que tu veux le reste du temps. Mais en général, les gens viennent le lundi parce que le lundi on a notre monday morning, donc tout le monde est au bureau, on fait notre point d'équipe sur toute la semaine, la semaine passée, la semaine à venir.
C'est un peu notre rituel où on se retrouve, on parle de notre week-end, on se lance en fait, on se motive lundi matin pour repartir sur les projets. Donc en général, lundi on est là, après ça dépend vraiment des jours dans la semaine. Et les gens aiment bien venir au bureau parce qu'il faut savoir que chez Pomelo il y a une super ambiance. Les équipes, tout le monde s'entend super bien et ça c'est pas donné. Vraiment ça peut être assez compliqué de créer ça, mais en fait les gens sont...
et en dehors même du bureau, tout le monde se retrouve et puis quand on peut, on va faire des after work, on va faire des activités, on va se retrouver.
Théau de SAMSARA (37:08.443)
Ouais, cette taille d'entreprise, c'est l'avantage, c'est que tu peux vraiment créer une entreprise qui te ressemble, qui ressemble à ses fondateurs. Toi, du coup, quand tu recrutes, t'es dans tes bureaux et donc tu fais comprendre que c'est ça, c'est ça la culture d'entreprise. Tu essaies de trouver, j'imagine, des gens qui adhèrent et qui ont envie de... Bah juste qui ont envie de venir au bureau. Tu veux forcer personne, comme tu disais. Chacun fait sa vie, mais t'as envie de gens qui adhèrent à tes valeurs et tu essaies de le filtrer, j'imagine. Quand t'es une taille comme ça... Vas-y, vas-y.
Simon (37:32.992)
Ouais. Et du coup, ça me permet d'embrayer sur la marque. Qu'est-ce que tu crées ? En fait, ce qu'on propose à nos clients, il faut aussi se l'appliquer à nous-mêmes et avant tout à nous-mêmes. Donc, toutes les agences ne communiquent pas. Il y a des agences qui agissent en sous-marin et que tu connais pas du tout, mais qui font les plus belles campagnes des plus grandes marques en France et dans le monde.
Nous, depuis le début, on a choisi aussi cette différenciation là, c'est de communiquer pas mal sur Pomelo. Alors évidemment, il faut y trouver son compte. Il ne faut pas que ça te coûte trop cher en temps et en énergie, enfin en temps et en argent, mais nous, on a communiqué toujours sur Pomelo depuis le début, sur LinkedIn, sur Instagram, sur notre site, en SEO aussi, on a fait beaucoup de SEO récemment et ce qui nous permet de créer en fait une marque qui soit connue, reconnue, crédible.
ça c'est le choix qu'on a décidé de faire mais finalement ça t'apporte des clients ou en tout cas ça fidélise tes clients et ça t'apporte aussi des talents parce que les gens en fait ont envie de venir bosser chez Pomelo les talents ont envie de venir parce qu'ils voient ce qu'on fait ils voient les nombreux contenus, les vidéos qu'on fait sur l'équipe sur comment les gens se retrouvent on parle souvent de nos bureaux, on parle souvent de nos actualités de qu'est-ce qu'on fait alors on a une forte dimension sur l'engagement sur la RSE parce que...
Parce qu'en fait c'est dans notre ADN aussi, c'est des choses qui nous parlent. On est une équipe qui est plutôt jeune en moyenne, donc c'est des sujets qui nous parlent et on a mis l'ARSE en 2022, fin 2022, on a vraiment mis l'ARSE au cœur de notre ADN. Donc on parle beaucoup des co-responsabilités, on parle beaucoup de droits sociaux dans les entreprises et ça tombe bien, c'est ce que nos clients recherchent aussi quand ils parlent de communication.
Théau de SAMSARA (39:27.546)
Ok, trop cool. Et donc aujourd'hui, vous êtes une dizaine. T'as recruté quoi comme profil ? J'imagine que c'est encore une taille où vous pouvez tout manager à deux. À quoi ressemble l'équipe ? Et pour un peu conclure, c'est quoi ? Ça fait cinq ans ? C'est quoi un peu la vision pour les cinq prochaines années ? Et tu nous as pas encore parlé du sujet chaud, la flamme olympique ?
Simon (39:32.028)
Ouais.
Simon (39:49.82)
c'est pour ça que je garde pour la fin alors ouais carrément alors nous on est une dizaine, on est deux associés, co-fondateurs, Igal et moi après on a des chefs de projet c'est un peu la pierre angulaire chez Pomelo donc qui s'occupe vraiment de faire le lien entre les clients et l'équipe interne ou l'équipe externe et puis après on a une équipe interne de Crea donc principalement ça va être des monteurs, motion designer
Théau de SAMSARA (39:52.41)
Parfait.
Simon (40:19.772)
cadreur, monteur, communication, donc communication et réseaux sociaux. Et voilà, ça fait notre équipe de 10 personnes. Après en externe, on a notre réseau de licences créatifs partout dans le monde. Et là, on va retrouver des personnes qui peuvent nous aider soit sur les tournages ou sur les shootings ou les enregistrements de podcasts ou les événements digitaux. Et on va avoir des profils plus spécifiques comme, je sais pas, des ingénieurs du son ou des comédiens, aussi des comédiens, comédiennes.
on va avoir des make-up artists, des personnes qu'on va pas avoir en interne parce que finalement la demande elle n'est pas non plus... enfin elle n'est pas quotidienne. Donc ça c'est pour ce qui est de l'équipe. Après je sais plus, j'ai oublié ta question d'après.
Théau de SAMSARA (41:01.369)
Et justement, tant mieux parce que je voulais en rajouter une entre les deux quand tu me parles de ça, ça me fait penser qu'on voulait aborder aussi un sujet, on parlait de marge avant en antenne. C'est vraiment une question qui me vient parce que bosser avec un réseau de freelance, tu disais ça a un coût par rapport à des équipes en interne. On a aussi tout à l'heure parlé du fait que quand tu fais pas du pas cher, tu fais du...
Simon (41:13.116)
Ouais.
Théau de SAMSARA (41:28.441)
Tu vends de l'intelligence, tu vends du cerveau, tu vends des bonnes idées. Et du coup, est-ce que grâce à ça, tu arrives à réconcilier le fait de passer par des gens qui ont leur propre tarif, qui sont au quatre coins du monde, et avoir des marges correctes. On considère souvent que 70 % c'est une marge brute qu'il faut respecter dans une agence. Comment tu calcules ça ? Est-ce que vous arrivez à respecter ça ? Quels sont les learnings ou les démonstrations que tu peux partager ?
Simon (41:57.852)
Et bah en fait, la marge, c'est intéressant que tu parles de la marge et de la marge brute parce que c'est le nerf de la guerre en fait dans une agence. Il faut que tu sois rentable sur chacun de tes projets ou sinon c'est un investissement. Donc il faut respecter une marge. Nous chez Pomelo, on va respecter une marge entre 75 et 80 % par projet. Donc là, je parle de marge brute, ce qui permet ensuite de payer des salaires et payer tes locaux et d'investir aussi dans ta boîte.
Après, il y a certains projets où on va dire, en fait, ça c'est une super référence, une opportunité de travailler sur ce projet. Donc, on va un peu revenir sur notre marge. Et puis, c'est ce que je considère comme un investissement. Et puis, il y a des projets qui sont ultra rentables où tu peux tout faire en interne, qui ne prennent pas beaucoup de temps. Et puis, tu te dis, en fait, tu peux quand même le vendre au juste prix, mais où tu vas pouvoir générer une marge qui est plus importante. Mais la marge, c'est ultra important dans ton agence parce que...
si ça fait défaut, tu vas pas tenir très longtemps.
Théau de SAMSARA (42:56.248)
Bon rappel, et en effet, c'est quand même un... C'est un business que tu autofinances quand tu dis c'est pas une startup, tu fais pas ça avec l'argent des autres. Et par contre, du coup, l'avantage c'est que c'est ta boîte. Contrairement aux gens qui lèvent beaucoup de fonds et qui se rendent pas trop compte des implications, ou du coup ils sont plus chez eux. C'est une autre dynamique, donc faut gérer ça. Et sinon ça devient juste... C'est même pas que... Il y en a qui ont un peu le tabou de l'argent, mais si tu fais pas ça un peu pour l'argent, ta boîte elle va...
Simon (43:23.516)
Ouais.
Théau de SAMSARA (43:24.024)
continuer donc en fait c'est un peu logique. La dernière question c'était c'est quoi ton...
Simon (43:28.732)
Ouais.
Simon (43:32.476)
Je dirais justement, tu commences par la passion, c'est la passion qui te drive et après tu te rends compte de la réalité des choses aussi et la passion elle reste, c'est super important mais après il faut aussi gérer l'argent, il faut gérer les relations humaines, il faut gérer plein d'opérationnels, en tout cas au début. Après tu peux te détacher de l'opérationnel et mettre des team leads, des personnes qui gèrent les polls, c'est le cas aujourd'hui mais en tout cas...
La passion initiale, elle doit rester, mais en tout cas, tu te rends compte qu'il y a plein d'autres éléments que tu dois pouvoir gérer. Voilà.
Théau de SAMSARA (44:05.047)
Et puis c'est aussi un autre sujet le côté de la passion initiale parce que du coup toi en tant que fondateur ton job il évolue, t'as des paliers, t'es tout seul, t'es 2, t'as tes premiers recrutements, t'es 5, t'es 10, t'es 50 et en fait faut aussi avoir la passion pour ces autres sujets sinon ça peut être un peu dangereux ou tu peux être décidé de rester à une certaine taille donc la passion elle évolue et les jobs il évolue et il y en a qui veulent pas et ils ont raison, ils peuvent dire dans la main mon job j'ai envie de filmer, je filme et donc je reste à taille humaine mais faut pas oublier ça quoi, faut apprendre des nouveaux métiers et avoir envie de...
Simon (44:13.18)
Ouais.
Simon (44:36.475)
En fait, faut être clair avec tes ambitions dès le départ.
et tes ambitions peuvent changer. Mais il faut être très clair là-dessus et entre associés il faut aussi l'être pour que tu puisses aller dans la même direction.
Théau de SAMSARA (44:49.624)
C'est un bon point et du coup tu fais... On parlait il n'y a pas longtemps avec un autre invité. Ils ont fait un plan quand ils se sont lancés sur 5 ans et rigolaient qu'ils attendent exactement ce plan. Donc ils se disaient qu'est-ce qui se serait passé si on avait dit le double en termes de chiffre et de rapidité ou qu'est-ce qui se passe si on avait fait moitié moins, si on avait mis dans d'autres plans moitié moins. Donc comme quoi ça sert de fixer des objectifs et aussi justement quand t'es pas tout seul tu le rappelais très bien par rapport à la communication entre associés, même avec l'équipe.
Est-ce que tu as un plan pour les deux, cinq prochaines années ? C'était ma dernière question avant la conclusion sur la flamme.
Simon (45:29.276)
Oui, bien sûr. Bah écoute, pour les prochaines années, nous notre objectif est toujours le même, c'est de croître, de faire grossir Pomelo, de faire grossir Pomelo en termes évidemment financiers, donc de chiffre d'affaires, mais aussi la relation qu'on a avec nos clients qui est très importante, proposer plus d'accompagnement et de l'accompagnement long terme, donc de l'accompagnement qui passe par de la stratégie, qui passe par adresser des enjeux business, des enjeux business et des enjeux stratégiques et y répondre grâce à la communication.
et des contenus digitaux, mais les contenus digitaux là-dessus, nous on est agnostique des contenus, c'est-à dire on ne va pas proposer que de la vidéo, on n'est pas un monoproduit, parce qu'en fait, la vidéo n'est pas forcément le meilleur, la vidéo ou le podcast ou je ne sais pas, quoi d'autre, mais tel contenu n'est pas forcément le meilleur pour répondre à l'objectif, donc on va se focaliser sur les objectifs, ce qui fait qu'on va faire plus de stratégies de contenu, et ça, on a commencé à travailler de cette façon-là avec nos clients historiques.
Et notre objectif, c'est justement de répandre ça au maximum, d'aller chercher aussi des clients parce qu'on a commencé de l'outbound, on a commencé donc la prospection il y a je sais pas un an, il y a un an, il y a un peu moins d'un an. On a vraiment commencé à faire de la prospection et on n'a pas de commerciaux chez Pomelo, mais on est deux associés qui faisons ça. Et en fait, ça te permet d'aller chercher des vrais enjeux business. Là où avant, les clients venaient nous voir pour des besoins, des commodités.
qui peuvent être vraiment importantes, mais tu peux aussi faire des très beaux projets en répondant à des communautés, mais c'est pas du tout le même objectif. Donc ça, c'est ce qu'on veut faire. Pour y arriver, pour arriver à ça, donc à être une agence de stratégie de contenu digne de ce nom, pour y arriver, il va falloir recruter aussi des personnes spécifiques, par exemple des planners strat, des personnes
sur du conseil et de l'accompagnement, il va falloir recruter peut-être des... recruter ou travailler avec d'autres talents, des nouveaux talents, des réalisateurs, des experts social media, chose que nous aujourd'hui on fait en interne. Et puis après, nous on est aussi ouvert à faire des rachats de boîtes parce qu'on a été approché plusieurs fois par des agences qui voulaient...
Simon (47:59.1)
qui voulaient qu'on les rachète, qui avaient une expertise spécifique. Au début, c'était un peu trop early stage, juste après le Covid, et donc c'était pas forcément intéressant. L'année dernière aussi, il y avait une boîte qu'on a failli racheter, et c'était en fait un peu sur la bulle, disons NFT, metaverse...
Donc cette bulle étant, enfin dans les négociations cette bulle est retombée et en fait, ça rendu compte que ça servait, c'était pas la direction qu'on voulait prendre, ça servait plus à rien. Donc aujourd'hui on est toujours ouvert à ce type de rapprochement et ça se permettra aussi de faire grandir Pomelo.
Théau de SAMSARA (48:40.181)
C'est assez aligné avec cette... Ouais, quand tu dis que tu veux attaquer en gros des nouvelles verticales ou des nouveaux métiers qui sont connexes et que tu cherches des talents finalement, peut-être que les talents, s'ils sont bons, ils sont déjà en place, ils ont déjà une petite agence, mais ils seraient peut-être intéressés pour être dans un plus gros groupe. Ok, hyper intéressant.
Simon (49:02.396)
Exactement.
Simon (49:07.26)
Bon et alors maintenant du coup, dernier sujet, la flamme olympique. C'est comme ça, t'as teasé depuis le début, là, t'as commencé à le vendre. Mais ouais, je suis porteur de la flamme olympique pour la région Ile-de-France. On est 23 porteurs de la flamme. Je vais la porter le 20 juillet en Seine-et-Marne. Donc si ce jour-là vous êtes là, venez me faire un signe, ça me ferait ultra plaisir. Et pourquoi ?
Théau de SAMSARA (49:08.469)
voilà ! Je ne sais rien de bien !
Simon (49:35.612)
Je pense que c'était ta question parce qu'en fait, je représente selon la région Ile-de-France les valeurs du sport et de l'entrepreneuriat et de l'engagement. Donc trois choses qui me sont très chères et qui sont aussi reliées à Pomelo aujourd'hui, ce que j'ai essayé d'insuffler dans Pomelo. Mais voilà, pour ces trois raisons-là, j'ai été sélectionné, j'ai été appelé même par Valérie Pécresse l'année dernière.
sur mon téléphone portable et elle me dit bonjour Simon Cohen c'est Valérie Pécresse je vous ai sélectionné pour porter la flamme olympique et donc là à ce moment-là je suis un peu tombé de ma chaise j'étais là j'ai pas compris ce qui se passait je pensais que c'était une vieille technique de prospection et puis en fait depuis ouais non mais c'est incroyable en fait je m'attendais pas du tout à ça parce qu'il faut dire que j'ai été sélectionné moi, j'ai pas postulé ou quoi que ce soit j'ai été sélectionné par la région et en fait depuis
Théau de SAMSARA (50:19.171)
Ça a été pas mal.
Simon (50:32.86)
c'est aussi une super opportunité pour parler de ce que je fais, de ma boîte de Pomelo. J'ai fait des plateaux télé, j'ai fait de la radio, j'ai eu des articles, un petit article dans Forbes aussi, si vous voulez aller voir. J'ai eu pas mal d'opportunités de faire des reportages, etc. Exactement, on n'a jamais payé, si on a payé une fois, j'aurais pas dû dire jamais, mais on a payé une fois pour un article dans un journal spécialisé, mais sinon on n'a jamais fait de RP.
Théau de SAMSARA (50:45.523)
Il y en a qui payent cher pour ça donc bravo.
Simon (51:00.076)
et on se disait justement que c'était beaucoup trop cher pour ce que c'est et en fait cette année les médias viennent à nous et c'est tant mieux pour dire on veut connaître votre parcours, on veut comprendre ce que fait Pomelo, etc. En général c'est plutôt sur le parcours et moi j'essaye d'expliquer ce qu'on fait chez Pomelo et en fait ça marche, ça crée beaucoup de visibilité, de la crédibilité, ça fait remonter Pomelo dans les rankings aussi, dans les classements SEO.
Parce que quand un article dans Forbes, en termes de notoriété de domaine, c'est incroyable. Donc ça nous fait remonter quoi. Voilà pour la petite anecdote sur le relais de la flamme.
Théau de SAMSARA (51:29.619)
Bon bah clink.
Théau de SAMSARA (51:37.332)
Franchement les médias avaient raison. Mais t'es un sportif en particulier ou comment ils t'ont...
Simon (51:48.572)
Ouais, je fais du sport, j'ai toujours fait beaucoup de compètes, je pense que ça se retrouve aussi dans ma façon d'entreprendre. Mais j'ai fait beaucoup de natation quand j'étais jeune, en compétition. Et puis là, récemment, j'ai commencé à faire du plongeon acrobatique en piscine. J'ai commencé ça il y a deux ans et demi et puis j'ai été un peu mordu. J'ai adoré, j'adore, j'adore toujours. Et puis l'année dernière, du coup, je suis allé au Japon.
Théau de SAMSARA (51:58.835)
Ok.
Simon (52:14.78)
J'ai représenté la France au championnat du monde master et j'ai eu la médaille de bronze à 5 mètres. Donc je pense que c'est ça aussi qui a fait ding ding, à côté de la région et qui a permis d'être assez visible. That's it.
Théau de SAMSARA (52:23.507)
Ok, d'accord.
Superbe, on sera secret. Merci Simon.
Simon (52:31.004)
Voilà, j'ai tout dévoilé. Bah écoute, merci Théau pour ce temps, ça me fait très plaisir d'avoir échangé ça et j'espère que ça aide aussi.
Théau de SAMSARA (52:38.547)
Ouais je pense que c'est un parcours qui est inspirant, on en sait plus sur toi et sur Pomelo, comme tu disais, t'es bon à pas que parler de toi et puis rediriger vers Pomelo, mais c'était le but, le but c'est qu'on parle. Ce que tu fais, moi j'ai appris beaucoup de choses, tu as vraiment le contenu vidéo, moi je viens du SEO, c'est plutôt écrit et là tu m'as fait découvrir un nouvel univers, je pense que ça va servir à pas mal de personnes. Comme on disait, notre objectif c'est que...
Quand on voit juste un profil sur LinkedIn ou qu'on voit un site internet avec une boîte, si on veut les contacter, on ne sait pas forcément quelle est la personnalité qui est derrière. Là, ça pourra vraiment donner le ton. Donc on te remercie et c'était vraiment un plaisir de passer cette heure ensemble.
Simon (53:18.652)
Merci beaucoup, et puis tu parlais de contacter, moi je suis toujours disponible sur LinkedIn pour pouvoir parler ou prendre un café. Donc c'est avec plaisir.
Théau de SAMSARA (53:24.947)
Simon Cohen pour le show Swing Lean. C'est bien ça ?
Simon (53:28.22)
Exactement. Yes, c'est ça.
Théau de SAMSARA (53:29.842)
Merci d'avoir accepté l'invitation, très bonne journée à toi. Salut Simon, ciao.
Simon (53:33.66)
Merci Théau, à bientôt ! Salut !